Bonjour à tous ! Dans un précédent article, je vous avais parlé de ma routine de dessin au stylo-bille. Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous invite à le faire. Aujourd’hui, je vais vous parler de ma routine de colorisation aux feutres. Je n’ai pas de fréquence stricte, mais j’établis tout de même un cadre pour m’aider à progresser.
Je commence toujours par imprimer une version réduite de moitié de mon dessin au stylo-bille. Cela me fait gagner un temps précieux, car il y a moins de surface à colorier. Dessiner sur une grande surface n’est pas toujours un gage de qualité, et cela peut coûter cher en temps et en matériel. En travaillant sur une reproduction, je me sens aussi plus libre d’expérimenter. Si je ne suis pas satisfait du résultat, je peux simplement recommencer sans crainte de gâcher l’original.
J’ai choisi la colorisation aux feutres pour sa rapidité et sa simplicité. Contrairement à la peinture ou aux crayons de couleur, les feutres ne nécessitent pas de temps de séchage ni de mélange de couleurs complexes. Je vais directement à l’essentiel, et c’est ce que j’aime dans cette technique.
Pour optimiser mon temps et pour des raisons économiques, je limite également le nombre de couleurs que j’utilise. Je travaille avec environ 32 couleurs, et tous mes feutres sont rechargeables. Cela me permet de mieux maîtriser chaque couleur et de réduire mon impact environnemental. Depuis que j’ai adopté cette routine, j’ai énormément appris. Le coût réduit des feutres me permet de tester de nouvelles choses sans me ruiner, ce qui ne serait pas possible avec du matériel plus onéreux.
J’utilise principalement les feutres Graph’It Brush, qui possèdent une mine pinceau idéale pour obtenir des effets variés. Cela dit, les feutres Graph’It classiques auraient également pu faire l’affaire.
En plus des feutres, j’utilise les crayons de couleur Chromaflow de Derwent pour les finitions. Leur texture douce et leur pouvoir couvrant sont parfaits pour apporter des détails supplémentaires à mes illustrations. Pour les effets de lumière, j’ajoute des touches de roller gel. Une fois la colorisation terminée, il ne me reste plus qu’à signer mes œuvres et à explorer de nouvelles idées.
Cette routine me permet de colorier souvent, et donc de progresser dans ma compréhension des couleurs. Par exemple, j’ai découvert que certaines teintes de peau peuvent être utilisées pour d’autres éléments que la peau, ce qui enrichit ma palette créative. Grâce à cette pratique régulière, j’ai commencé deux séries de dessins : des fanarts de héros et des pin-ups. Je prévois de les mettre en vente sur mon site pour financer deux nouveaux sketchbooks. J’attends d’avoir un nombre suffisant de dessins avant de lancer ces projets.
En conclusion, la quantité et le prix des feutres ne font pas l’artiste. J’évite d’utiliser des outils jetables bon marché, car j’ai besoin de couleurs durables que je peux apprendre à maîtriser au fil du temps. Je suis encore loin d’avoir exploré toutes les possibilités, mais je continuerai à tester et à apprendre. C’est la clé de ma routine : tester, apprendre et progresser.
Et vous, que pensez-vous de ma routine ? Quelles sont vos propres méthodes ? N’hésitez pas à partager vos expériences !
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