Critique de Maya L'Abeille 2

Hello les amis! Maya L'Abeille a connu son heure de gloire dans les année 80 à une époque où il y avait peu de dessins animés. Aujourd'hui c'est une autre paire de manche quand on sait comment Les Mystérieuses Cités D'Or ont du mal à faire son come back. Jouant à fond sur la fibre nostalgique des parents, Maya l'abeille nous revient alors qu'on ne l'attendait pas personnellement. Nous l'avons vu et voici nos impressions.

La récolte de miel était plutôt maigre cette année mais toutes les ruches du royaume doivent donner une grande part de leur labeur pour subventionner les jeux du royaume ( une sorte de jeux olympiques). Maya trouve que c'est vraiment trop injuste et va à la capital pour convaincre l'impératrice d'être plus raisonnable.

Visuellement le film est beau et coloré loin des standards de Disney ou Dreamworks mais ça se défend plutôt bien. Le design est beau et la direction artistique est réussie. Lou et Jennifer donnent leur voix aux héroïnes de ce film. Pour être tout à fait honnête, on n'a pas reconnu leurs voix. Il y a du avoir un énorme travail de son pour leur donner une voix enfantine.

Maintenant parlons des choses qui fâchent: l'histoire. En toute logique, on s'attendait à un film pour les enfants et les principaux gags sont des jeux de mots dont on se demande si des gamins captent le sens des mots. Nous étions dans une salle remplie d'enfants et on peut vous dire qu'ils ont vite décroché. Ca manque d'actions dynamiques et spectaculaires, d'humours compréhensibles par des enfants. Ensuite, le scénario est bien trop manichéen. C'est tout à fait acceptable pour une série TV mais on en demande plus d'un film.

Maya L'Abeille 2 fera plaisir aux parents nostalgiques. Ce n'est malheureusement pas notre cas et on a aussi vite décroché du film en même temps que les enfants qui ne regardent plus l'écran. Nous lui donnons la note moyenne de 5 sur 10 en nous disons qu'on était peut-être pas le public cible. Si vous avez des jeunes dite nous s'ils ont apprécié. En tout cas, on compatit pour les parents accompagnateurs. Bon courage!