Conférence virtuelle de Ron Débloque

Publié le 2021-10-20 12:00:00
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Hello les amis! Le film Ron Débloque sort aujourd'hui. On a eu la chance de rencontrer les talents qui ont travaillé sur le film. C'était certes en conférence virtuelle mais c'est un immense honneur. On vous propose une transcription traduite en français. Merci à Manu qui a traduit tout ça et c'est un sacré boulot car les talents ont été très bavard!

Voici la liste des intervenants:
Doubleurs
Zach Galifianakis (“Ron”)
Jack Dylan Grazer (“Barney”)
Ed Helms (“Graham”)
Kylie Cantrall (“Savannah”)

Staff du film
Julie Lockhart (Producer)
Jean-Philippe Vine (Director)
Sarah Smith (Director, Writer & Exec Producer)
Octavio Rodriguez (Co-Director)
Peter Baynham (Writer, Exec Producer)

Présentatrice
Edith Bowman

Transcription de la conférence de presse
11 Octobre 2021

EDITH BOWMAN :

Bonjour tout le monde. Bonsoir, bon après-midi, bonjour, où que vous soyez en train de regarder cela dans le monde, bienvenue à cette conférence de presse pour Ron Débloque. C'est merveilleux de vous avoir avec nous. Juste pour dire, avant de vous présenter notre fabuleux panel, que nous avons la possibilité de vous laisser poser des questions. Veuillez donc soumettre vos questions dans la fonctionnalité Q&R. Et je vais vous demander de ne pas faire ça anonymement, il n'y a rien de pire que d'avoir un participant anonyme. Nous voulons savoir qui vous êtes et d'où vous venez. S'il vous plaît assurez-vous de mettre ces infos aussi. Bon, sans plus tarder, nous allons vous présenter notre fantastique panel de talents. C'est un casting et une équipe formidable que celle de Ron Débloque. Zach Galifianakis, bienvenue, monsieur. Ravi de vous avoir avec nous. Jack Dylan Grazer, ravi de vous avoir avec nous, Jack. Ed Helms nous rejoint. Hé Ed ! Kylie Cantrall nous rejoint. Kylie, ravie de t'avoir avec nous. Toujours dans le Royaume-Uni, je vois, ce qui est génial, notre productrice, Julie Lockhart. Bienvenue, Julie. Super de vous avoir avec nous. Et le réalisateur Jean-Philippe Vine, JP, ravis de vous avoir avec nous. Sarah Smith, réalisatrice, scénariste et productrice exécutive, Sarah, ravie de vous voir. Octavio Rodriguez, co- réalisateur. Ravie de te revoir Octavio. Et Peter Baynham, qui est également écrivain et producteur exécutif. Oh, ça fait beaucoup de monde. Nous allons répondre à autant de questions que possible. Et je vais commencer, si ceci vous convient, et je vais faire ça à l'envers parce que la chose évidente serait d'aller vers l'équipe créative, mais j'aimerais d'abord parler aux doubleurs parce que je n'ai pas encore eu l'occasion de le faire. Et je vais commencer par Jack si ça va. D'abord, Jack, félicitations pour ce film et cette brillante performance aussi et d'avoir donné vie à ce personnage Barney. Vous faites partie de ce projet depuis plusieurs années alors vous avez du voir tout ce projet et ce personnage grandir et se développer. Et ça m'intéresserait d'entendre vos réflexions à ce sujet et comment vous avez trouvé comment jouer Barney.

JACK DYLAN GRAZER :

Ouais, j'ai commencé, wow, je suppose que j'ai commencé en 2017, j'avais 13 ans et j'en ai 18 maintenant, donc ça fait un moment. Mais tout ce processus a été un tourbillon et il y a eu tellement d'évolution, en particulier avec Barney et l'histoire dans son ensemble. Je me souviens du script et il y avait tellement de personnes différents, on jouait dans la catégorie inférieure quand j'ai commencé. Mais je suis si heureux d'être resté et voici ou nous sommes maintenant, et je suis tellement ravi.

EDITH BOWMAN :

Super. Nous sommes tous heureux que vous l'ayez fait aussi. Ed, ce merveilleux personnage Graham, le père, il y a tellement de comédie physique autour de lui quand on le regarde dans le film, et j'aimerais savoir de votre part comment vous y parvenez avec le doublage, en termes de comment vous donnez vie à ceci à travers la voix ?

ED HELMS:

C'est une question vraiment intéressante, parce que la réponse courte est que je n'ai rien fait. Ce sont tous les animateurs et réalisateurs talentueux qui font toute la comédie physique. Mais la réponse plus nuancée est qu'évidemment en tant que doubleur brillant, je suis capable d'infuser de petites pépites de physique. Non, vraiment, tout est là sur la page. C'est vraiment amusant de donner vie à ces lignes et ces gars-là peuvent vous dire que les cinéastes... Je ne me retiens pas dans la cabine de son, je suis définitivement en mouvement et ça m'aide, je pense, à sonner juste et ça m'aide aussi à me mettre en personnage.

EDITH BOWMAN :

Merci. Zach, félicitations, car j'étais intéressé de savoir comment vous avez approché jouer un ordinateur, fondamentalement, un morceau de technologie, mais en lui donnant vie et en lui donnant une personnalité, ainsi qu'une personnalité émotionnelle qui réagit à l'histoire au fur et à mesure qu'il apprend avec vous, ce qui est vraiment intéressant et trouve cette amitié.

ZACH GALIFIANAKIS:

Je pense que c'était un effort collectif, pour trouver cette voix. Parfois, j'étais trop émotif, je pense, et puis j'avais des retours de la prod du style: "C'est trop... nous entendons une fissure d'émotion là-bas". Et j'ai pensé, Dieu, je pense que je fais ça mal. Je voyais la déception sur le visage de Sarah. Non. Mais je pense honnêtement que c'était un peu difficile de la trouver parce que vous ne voulez pas faire un robot. Bien entendu, eux non plus ne voulaient pas de ça. Ils voulaient plus de mon voix. Mais alors comment trouver le juste équilibre de pas trop d'émotion, mais sympathique ou aimable ? J'ai donc eu beaucoup d'aide, vraiment, parce que j'en avais besoin. C'est aussi une question de ton, dans un dessin animé il y en a beaucoup. Il faut beaucoup d'imagination au début, car vous ne voyez pas beaucoup de choses. On vous dit ce qui se passe et c'est un peu tout. Parfois, c'est un petit défi, mais honnêtement, j'ai eu de l'aide et ils été très patient avec moi, ce qui était... vous savez, quand vous ne savez pas ce que vous faites comme moi, c'est utile.

EDITH BOWMAN :

Eh bien, moi et mes deux garçons, qui avons regardé le film hier, sommes absolument tombés amoureux de Ron. Et nous allons "tiki-tiki-tac-tac" depuis que nous avons vu le film. c'est resté dans nos têtes tout le temps, c'est tellement génial, ça reste vraiment avec toi.

ZACH GALIFIANAKIS:

Bonne chance à vous de sortir ce truc de la tête.

EDITH BOWMAN :

Merci, merci. Kylie, il y a de très beaux messages dans le film, qui sont important. Et je voulais entendre comment vous pensez le rôle que Savannah, votre personnage, joue dans tout ça, en particulier dans le monde des jeunes et des médias sociaux et l'évolution qu'elle a dans le film.

KYLIE CANTRALL :

Savannah, vous savez, c'est une fille populaire classique à l'école et de l'extérieur, je pense, elle a l'air de tout ce qu'elle veux. Et, les réseaux sociaux sont une énorme partie de ce film et elle prend ces selfies et elle fait des tutoriels de maquillage. Mais je pense que, sous tout ça, c'est juste une jeune fille qui essaie de se connaître, et j'espére que les jeunes filles peuvent s'identifier à elle et comprendre les pressions qu'elle subit et en quelque sorte résonner avec cette partie d'elle.

EDITH BOWMAN :

Génial, merci. Octavio, je vais venir à vous maintenant parce que je veux vous parler de ce monde que vous avez créé, ce paysage et cette ville ainsi que la maison et l'école que vous avez créée. Et tout cela est si important pour les personnages et pour la progression des personnages et le déroulement de l'histoire. Et je me demandais si tu pouvais parler un peu de la création de ce monde et de l'inspiration en ce qui le concerne?

OCTAVIO RODRIGUEZ :

La base pour nous était d'essayer de le rendre aussi réaliste que possible et de donner un air de San Francisco. J'aime les bois, parce qu'il y a de très belles scènes avec Barney et Ron, dégringolants dans les feuilles. Mais je pense que l'idée était juste d'essayer de trouver un moyen de rendre réaliste la technologie, les réseaux et les médias sociaux comme point de discussion, mais trouver un moyen de créer une connexion pour nous aussi. C'était donc important pour nous de garder les choses simples d'un côté, mais aussi d'avoir la technologie qui est devant nous.

EDITH BOWMAN :

Vous dites simple, c'est tout sauf simple pour vous en termes de création.

OCTAVIO RODRIGUEZ :

Oui, c'est le truc. Je veux dire, quand vous utilisez quelque chose de complexe, vous essayez de faire en sorte que tout le monde puisse y lire et y trouver une connexion.

EDITH BOWMAN :

Oui. J.P., pour accompagner ça, tu as décidé du look de l'animation et à quoi tout ça ressemblerait. Nous avons tellement de chance qu'en tant que fans d'animation, il y ait autant de types différents d'animation, de styles et de sensations. Comment avez vous décider à quoi ressemblerait votre animation et les personnages?

JEAN-PHILIPPE VIGNE :

Eh bien, l'une des choses importantes que nous voulions était que ce monde soit stylisé, doucement stylisé, mais, malgré tout, plausible parce que nous essayons de raconter une histoire qui communique à des enfants qui découvrent la vraie vie. C'est une histoire de passage à l'âge adulte à l'ère des médias sociaux, nous voulions donc qu'elle ait une atmosphère, de la profondeur et de la richesse. Donc, notre style de conception et d'animation sont augmentés, il y a tout ce rythme et ce timing de comédie que nous aimons. Toute la physicalité dont Ed parle, nous l'amplifions. Les animateurs prennent toutes ces images de référence et font des choses superbes avec. Mais en même temps, nos personnages sont conçus d'une manière qui affirme qui ils sont et ce qu'ils ressentent..., vous savez, Donka est comme une force de la nature et pleine d'amour et vous voulez qu'une envie, la serrer dans vos bras. Nous l'avons donc conçu avec ce genre de force. Tout est donc axé sur les personnages. Un bon design doit être inspiré par le personnage et l'histoire.

EDITH BOWMAN :

Et le début de tout ceci est évidemment l'histoire, qui commence avec l'idée de ce que cette histoire va être et Sarah et Peter. Je voulais vraiment partager avec tout le monde, si ça ne vous embête pas, l'origine de celle-ci, ce que vous vouliez que l'histoire raconte et de ce que vous vouliez que les gens retiennent de ce film.

SARAH SMITH :

Pour moi, ça a l'air ridicule pour un film d'animation, mais en fait l'idée m'en est venue quand j'ai vu Her, le film de Spike Jonze, et j'ai pensé "je dois faire un film comme ça pour mon enfant de trois ans qui est assis là, immergée dans son iPad, croyant chaque chose qu'il lit ou entend parler, y compris quel est le meilleur assouplissant, etc". Et, en ce qui me concerne, je ne sais pas pourquoi les gens font des films pour adultes. Qui a le plus d'importance dans nos vies? Ce sont nos enfants et nos familles. Et moi, en tant que cinéaste, je veux faire des films que je peux regarder avec mes enfants. Ce sont de vrais films films, avec des idées qui sont sophistiqués, quelque chose dont nous pouvons parler et, bien entendu, amusant. Et donc les deux choses qui se passent dans ma maison est ce que mon enfant traverse, comme tous les enfants, les problèmes de l'amitié, et en même temps ce que nous, en tant que parents, allons les aider dans ce monde dans lequel l'amitié passe par la technologie. C'était donc ma raison émotionnelle pour vouloir faire le film. Et puis quand j'en ai présenté l'idée à Pete, il a dit "Et si l'appareil était fondamentalement un idiot mais qui ne peut pas monter un escalier?". Alors Pete a apporté l'élément comique dedans.

PETER BAYNHAM :

J'étais vraiment excité d'avoir une histoire parce que, une fois que Sarah en a parlé, nous avons parlé d'une histoire d'un garçon et d'un robot. Vous les regardez et ils vivent dans un futur imaginaire. Et nous avons pensé, non, il faut que ça soit maintenant parce que c'est ce que les enfants et les adultes traversent maintenant. Et puis, comme nous l'avons dit, comme Sarah l'a dit, avoir ce robot être un idiot... Vous savez, ce gamin, c'est tout le monde. Je suis comme ça avec une imprimante, j'ai envie de le jeter par la fenêtre parce qu'elle ne marche pas. Et je me souviens que, étant enfant, j'avais une version merdique de ce que chaque enfant obtient. Et tu es tellement frustré et d'avoir un ami qui ne fonctionne pas vraiment, qui n'est pas connecté à Internet, qui a quatre pour cent de son téléchargement... C'est est devenu un personnage fantastique, juste un personnage clownesque, mais, alors, c'est une toile vierge. Et je pense, avec Ron, que ce que Zach a fait avec brio était de prendre ce personnage, qui est quasi-vide, et ne cesse de vous répéter des choses mais alors que de devenir cette joie comique. C'était tellement, tellement amusant à faire.

EDITH BOWMAN :

Ca m'épate encore, quand on regarde le film, quand on sent l'énergie et la connexion entre les personnages, que vous n'étiez pas dans la pièce à enregistrer ensemble, même cette petite scène où Ron laisse Barney dans la rue, dit "J'y vais maintenant". Oui, d'accord. Et il y a un tel timing et de connexion à ce moment là. Vas-y, Jack, tu allais dire quelque chose.

JACK DYLAN GRAZER :

J'allais dire que cette scène était la seule scène où moi et Zach avons enregistré ensemble. On l'a réussi.

EDITH BOWMAN :

Je l'ai senti! C'est génial. Et Julie, productrice, vous êtes vraiment à la barre du navire, en train de gérer tout le monde, faire en sorte que tout avance et vous assurer que tout fonctionne ensemble. Pour vous, quel a été le travail le plus dur pour vous sur ce film ?

JULIE LOCKHART :

Eh bien, assez étrangement, l'idée que nous devions fermer le studio et renvoyer tout le monde chez eux, trois ou quatre cents personnes dans leurs chambres et leurs salons, avec leurs familles et les chiens et les enfants autour d'eux. Ce fut un moment incroyable quand nous avons du travailler en confinement. Et, vous savez, respect à tous ceux qui ont travaillé sur le film et certainement ces personnes-là, enregistrant leurs voix dans les salons. Je pense que Jack avais une couette sur lui à un moment donné. Les gens étaient, vous savez, la façon dont ils nous aidaient à enregistrer tout à distance, alors que vous n'auriez jamais imaginé pouvoir faire un film de cette façon. Et nous devions le faire et tout le monde s'y est mis et on l'a fait. Mais nous avons eu beaucoup de chance car cela s'est passé à mi-chemin du film donc nous nous connaissions déjà. Nous nous connaissions tous. On connaissait l'équipe. Nous savions ce que nous voulions faire. Et nous avons donc eu la joie d'avoir réellement travaillé ensemble. Tu sais, c'était notre premier film pour Locksmith. Pour notre partenaire numérique, DNEG, c'était leur premier film. Et puis c'était la premiére fois que nous vivions une pandémie mondiale. C'était comme "Bon, quoi d'autre? Qu'est-ce qu'on peux faire d'autre ?". Mais vous savez, tout le monde a fait un travail fantastique, alors nous avons été très, très chanceux.

EDITH BOWMAN :

Wow. Eh bien, nous avons des questions qui arrivent, alors excusez-moi pendant que je les regarde et je m'assure de lire. La première est pour Kylie, qui dit, c'est de Samantha B, qui a 11 ans et est critique de cinéma pour Kids First. Elle dit "Votre personnage Savannah devient la honte d'Internet quand un moment embarrassant devient viral. En tant que célébrité, est-ce quelque chose qui te terrifie ?"

KYLIE CANTRALL :

Certainement, et pas seulement en tant que célébrité, mais aussi en tant que jeune fille. Je pense que beaucoup de filles peuvent s'identifier à ça, avec autant de pression qui vient avec les médias sociaux et surtout dans le "cancel culture" actuel. C'est certainement une chose effrayante. Mais tant qu'on ne le laisse pas prendre le pas sur notre vie et avoir cet équilibre de savoir quand raccrocher le téléphone et avoir ces vraies connexions en personne, je pense qu'il est important de connaître ses limites et de ne pas les laisser te définir. Mais c'est difficile, surtout quand ça fait partie de mon travail et tout ça, mais j'essaie de trouver le juste équilibre.

EDITH BOWMAN :

Super. Merci. Cela nous mène à Jack, avec une question d'Angela, qui est Queen Bee Latina, "Mon fils, qui est au collège, a absolument adoré ce film et l'a trouvé super pertinent. Jack, y a-t-il un message? Quel message avez-vous pour les enfants qui ont du mal à s'intégrer ? Je suppose, qu'ils vivent le même genre de choses que Barney subit?

JACK DYLAN GRAZER :

Je ne sais pas si je suis super qualifié pour donner des conseils... Je ne m'intègre toujours pas. Alors je pense, d'abord, je pense que la raison pour laquelle j'ai dit oui, est que je le voulais, mais je me suis aussi vraiment identifié à Barney. Je venais de finir le collège, ce qui a été le pire moment de toute ma vie, l'étape la plus délicate de toute ma vie. Et quand j'ai découvert Barney, je me suis dit, Oh mon dieu, ouais, je peux le faire. je l'ai fait pour trois ans. Je pourrais le refaire pendant cinq ans de plus. Et je me suis éclaté.

ED HELMS:

Ca ne finit jamais.

JACK DYLAN GRAZER :

Nous commençons également la suite la semaine prochaine. Alors quel conseil ? Je suppose, sachez juste qui vous êtes à chaque âge et la chose la plus importante, la façon la plus générale de le dire, c'est d'intégrer simplement l'amour de soi et d'avoir de l'amour-propre . Et connaissez votre valeur, sachez à quel point vous êtes précieux, sachez à quel point vous êtes aimé et respecté. Je pense que c'est super important. C'est vital, surtout parce que je veux dire, je pense que Kylie en a parlé, il y a tellement de pression sur les réseaux sociaux. Et le plus drôle, c'est que je sais que j'ai grandi avec alors que le Zach de 75 ans, non. Et je crois que c'est une grande partie de ma vie pour les affaires et pour tout. Donc ce qui est bizarre c'est que c'est présenté comme le meilleur moyen de se faire des amis. Mais encore une fois, c'est le terrain de jeu le plus toxique où vous serez nourri du plus grand nombre de jugements que vous n'aurez jamais vu dans votre vie. Et c'est un endroit toxique dans lequel grandir, je pense. Donc, la meilleure chose à faire est de savoir qui vous êtes et rester ancré dans la vraie vie.

EDITH BOWMAN :

Tu es doué, Jack. Tu es vraiment doué. Je veux dire, je savais que tu étais génial dans le film, mais de te rencontrer en personne, tu êtes vraiment doué. J'aime ça. Tu es brillant.

PETER BAYNHAM :

Peux tu être mon psychiatre, s'il te plaît ?

EDITH BOWMAN :

Ouais, peux-tu parler à mon fils de 13 ans ? Ce serait génial. Zach, le prochain est pour toi, de James Lister de Get Your Comic On, "Qu'est ce qui rend le lien entre Ron et Barney si spécial, à ton avis?"

ZACH GALIFIANAKIS:

Eh bien, si vous avez déjà désespérément eu besoin d'un ami, vous savez, cela peut parfois faire une relation intéressante. Je pense que ce qui est bien, c'est de voir la juxtaposition de tous les enfants cool avec les jouets qui fonctionnent correctement et puis on donne à Barney un robot plus humain, si vous voulez, un robot avec ses faiblesses et ses défauts et juste regarder cette progression naturelle. Et ils tombent quasiment amoureux l'un de l'autre. Je veux dire, Edith, tu l'as vu. Tu vois à quel point Jack est charmant. Oui. Je veux dire, s'il se contente de raser cette moustache, tout ira bien.

EDITH BOWMAN :

Vous deviez être dans la même pièce plus souvent. Tu as mentionné la suite, Jack. Tu sais, je pense que c'est probablement une question que beaucoup de gens qui regardent se posent.

JACK DYLAN GRAZER :

Et je suis censé avoir une réponse ?

EDITH BOWMAN :

Peut-être qu'elle est pour quelqu'un d'autre, quelqu'un de la production. Mais, quoi qu'il arrive, question suivante, parce que nous en recevons beaucoup. Elle est pour Sarah, de Kimberly Lim d'Asia One à Singapour, que, Julie, vous avez en quelque sorte abordé. Mais elle voulait savoir comment la pandémie a affectée la production pour les acteurs et l'équipe comment le film a pu être fait à distance.

SARAH SMITH :

Une grande partie du processus a été effectuée à distance, et je pense que... Vous savez, c'était juste un moment incroyable où à un moment donné, j'avais l'impression de faire le film et qu'il jouait sur un iPhone dans une cabine de toilette au fond d'un couloir. On ne pouvait pas tout à fait le voir, ou l'entendre ou le toucher proprement. Et c'était tellement délicat. Mais la technologie était incroyable. L'équipe était incroyable. Ce qui était vraiment terrible, c'était l'Internet à la maison de tout le monde parce que vous essayer de partager le haut débit avec votre enfant qui est en cours et votre partenaire qui a une réunion. Et je me souviens, Jack, une fois que nous étions en train d'enregistrer et que tu as dû demander à ton grand-père d'arrêter de regarder la télévision, tu te souviens ? Pour qu'on puisse avoir assez de bande passante pour t'entendre. C'était ce genre de trucs. Vous savez, il y a une sorte d'esprit de guerre à cette époque, et je pense que toute l'équipe y a mis beaucoup d'amour pour nous aider.

EDITH BOWMAN :

C'est tellement beau que nous recevons des questions du monde entier, je trouve ça formidable. Celui-ci est pour JP de Maharaj Ekka de Kapanlagi en Indonésie. " Pourriez-vous nous dire le processus créatif derrière le design de Ron, à la fois en termes de caractère et d'apparence ?"

JEAN-PHILIPPE VIGNE :

Cette question est pour moi ?

EDITH BOWMAN :

Oui, s'il te plait JP.

JEAN-PHILIPPE VIGNE :

Oui, alors nous voulions vraiment dès le départ que ce soit super simple et attrayant et presque comme si nous avions volé les meilleurs designers d'Apple pour faire cette chose. Mais il fallait qu'il fasse tellement de choses. Il devait en quelque sorte se déplacer sur roues et pouvoir monter et descendre des escaliers, ce que je pense qu'aucun robot n'a encore appris à faire. Mais il y avait aussi cet écran 360, Sarah, tu as toujours dit que ça devait être un iPad marchant et parlant et c'était vraiment cool car avec cet écran, nous pourrions concevoir chaque Bot pour qu'il ait un personnage différent. Alors toutes les communautés dans notre film, peu importe ce que vous aimez, si vous aimez le Death Metal ou Daft Punk ou les jeux vidéo, vous auriez une sorte de robot super cool, ce qui était génial, mais ça a presque achevé notre équipe de rigging parce qu'ils devaient gérer tous ces personnages supplémentaires. Et c'était un exploit incroyable, de créer autant de types de robots différents.

EDITH BOWMAN :

Wow. Et Ed, je voulais vous poser une question sur le pére, M. Pudowski et Donka, parce que c'est une excellente relation que nous regardons également à l'écran. Et ce personnage à qui Olivia a donné vie à travers sa prestation. Je ne sais pas si vous avez pu faire du doublage ensemble ou si ça n'est pas le cas, étiez-vous au courant de sa performance pour jouer d'une certaine maniére?

ED HELMS:

Alors, nous n'avons malheureusement pas pu faire d'enregistrement ensemble, mais tout au long de la processus, tous les cinéastes, toute la bande, étaient tellement gentils de nous montrer le travail en cours et nous montrant des petites séquences qui s'assemblaient en quelque sorte pour les animatics, qui sont un peu comme, fondamentalement, des storyboards, mais avec des voix, et c'est tellement utile et tellement amusant. Je veux dire, ça donne vie au monde pendant le processus. Je pense qu'il y avait aussi beaucoup de... Je me souviens avoir vu des images fixes. Je ne me souviens pas si vous les avez imprimés ou s'ils étaient juste sur vos iPads ou autre. Mais rien que de voir les personnages et voir certains des mouvements, même si les animateurs travaillaient toujours dessus, était très utile et même, honnêtement, amusant. Et ça a été une graine dont mon imagination s'est emparé et évidemment Olivia est si drôle, et sa performance est si exubérante. Rien qu'en entendant cette voix, je savais déjà comment jouer face à ça.

EDITH BOWMAN :

Pouvez-vous parler un peu de ce que vous, la production, je suppose, peu importe qui veut dire quelque chose, avait fait comme travail pour créer Donka, en termes de ce que vous lui avez donné, quel était le raisonnement "OK, que recherchons nous ?" ?

SARAH SMITH :

Eh bien, vous savez, tout au long de la première partie du processus, lorsque nous faisions les animatiques, je faisais la voix de Donka. Il s'avère que je ne suis pas aussi bon qu'Olivia. Je ne comprends vraiment pas ça mais peu importe. Mais je pense que quand je faisais Donka, je la voyais comme assez féroce. Vous savez, c'est ce genre de matriarche brillante qui va tuer un poulet et réparer la voiture? Et puis quand Olivia est entrée, elle l'a rendue beaucoup plus chaleureuse et sympa, et c'était bien mieux, en fin de compte!

PETER BAYNHAM :

Elle était légérement basée... l'inspiration originale était basée sur ma grand-mère, qui me donnait des saucisses de porc crues et des trucs fous lorsque j'étais enfant. Et elle faisait bouillir une langue de vache dans la cuisine. Tout en disant "Oh, ça te donnera des poils sur la poitrine." Et c'était faux.

EDITH BOWMAN :

Content de voir que tu es toujours là, Peter. Il y a une question pour toi de Jennifer de Gulf News à Dubai qui a déclarée: "Il est connu que les dessins animés peuvent véhiculer des messages importants sur la société et les gens. Comment les créateurs ont-ils gardé cette profondeur tout en la rendant agréable pour enfants? Et comment entrez-vous dans l'esprit de l'enfant ?"

PIERRE BAYNHAM :

Je pense qu'on commence avec la comédie. Je pense que la plupart d'entre nous ici, vous savez, nous commençons simplement avec ça, car vous pouvez avoir tous les thèmes et tous les messages du monde, mais si les gens, surtout les enfants, ne trouvent pas ça divertissant ou émouvant ou quoi que ce soit d'autre, les gens ne vont pas y adhérer. Et je pense qu'on a juste besoin de..., nous voulons que ce soit drôle et être des montagnes russes pour être dramatique. Et puis, en cours de route, nous racontons une histoire qui se déroule maintenant et pas loin dans le futur. Du coup, un peu automatiquement, juste par l'attention portée aux détails tout au long, vous espérez que cela raconte quelque chose aux gens et, surtout, aux enfants.

SARAH SMITH :

Je pense que nous écrivons en tant que parents, non?

PIERRE BAYNHAM :

Oui.

SARAH SMITH :

Et nos enfants font qu'on reste honnêtes. Et si vous donnez une leçon de morale à travers leur film, vous savez que votre les enfants vont dire : "Et vous ? Vous êtes tout le temps sur votre téléphone, décrochez de votre téléphone!"

PIERRE BAYNHAM :

Et jetez le vôtre en premier.

SARAH SMITH :

Je pense que nous tous, vous savez, nous avons des enfants, vous ne pouvez pas vous en tirer comme ça. Vous devez être fidêle à leur expérience, votre expérience, vous ne pouvez pas faire la leçon.

EDITH BOWMAN :

Oui. Octavio, je voulais te poser une question à ce sujet parce que, en regardant certains des autres des films d'animation sur lesquels vous avez travaillé tout au long de votre carrière, des choses comme Les Indestructibles, la musique a toujours été une grande partie de ces films et si importante pour conduire le récit dans l'histoire, j'étais juste intéressé pour avoir votre opinion sur l'importance que vous accordez à la musique de film d'animation.

OCTAVIO RODRIGUEZ :

C'est très important. Je veux dire, nous commençons par les storyboards pour passer à l'animation. Mais entre les deux, nous devons définir un rythme et une idée de ce qui va se passer la musique. Et nous commençons tous avec le tempo, vous savez, dans le montage. Mais au bout d'un moment, nous avons besoin de cette inspiration, de ces moments, et bien sûr, il faut le voir dans une salle de cinéma, ce qui donne une toute autre sensation. Alors, pour nous, oui, la musique est hyper important.

JEAN-PHILIPPE VIGNE :

Oui, c'est une énorme machine à histoire qui porte les idées encore plus loin et Henry Jackman était un type incroyable avec lequel collaborer, un génie total. Et tu sais, Sarah lui a même donné la note que fait que ceci va être un John Hughes contemporain. Et c'est ce que vous ressentez dans cette bande son. On ne pourra pas être plus heureux, vraiment.

OCTAVIO RODRIGUEZ :

Allez le voir au cinéma.

EDITH BOWMAN :

Oui. En fait, le son est... Il est petit dans les moments pendant lesquels il doit être petit et intime et personnel, et puis il y a aussi des moments vraiment grandioses. Et une grande partie de cela est alimentée par la partition et les répères musicaux qui sont également utilisés. Vous ne trouvez pas?

OCTAVIO RODRIGUEZ :

Oui.

SARAH SMITH :

Je veux dire, travailler avec Henry a été un grand moment de joie. Il est absolument fou et complétement brillant. Et, vous savez, je pense que nous l'avons poussé et poussé, en lui en demandant toujours plus avec ce que nous voulions comme thématiques et émotions et ainsi de suite. Et c'est comme s'il vous donnait votre propre film. Je sais qu'il est vraiment fier du score, et je suis fier qu'il soit fier parce que je pense qu'il a fait l'une de ses meilleurs bandes sonores.

EDITH BOWMAN :

Eh bien, écoutez, je sais que je parle au nom de beaucoup de gens, en particulier ceux qui étaient à la projection hier, les adultes qui en sont sortis les larmes aux yeux et qui ont vécu une expérience merveilleuse, que nous voulons voir plus de Barney et Ron. Nous avons besoin de ces deux là, nous voulons en voir plus. Je sais que c'est un peu bizarre compte tenu de l'endroit où Ron finit, mais peu importe. Il est partout. C'est génial. …Ecoutez, je tiens à vous remercier tous pour votre temps. Je tiens à remercier tout le monde pour leurs questions, où que vous soyez aujourd'hui. C'est génial d'être rejoint par des gens du monde entier pour fêter ce film fantastique. Toutes mes félicitations. Merci beaucoup, Ed, Octavio, JP, Sarah, Peter, Zach, Jack, Kylie et Julie. Merci beaucoup pour votre temps, tout le monde. Prenez soin de vous.


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