Hello les amis! Le cloud gaming est enfin mis à la connaissance du grand public grâce à la conférence de Stadia. Il ne s'agit pas d'une console mais d'un service de streaming interactive. Et on peut dire que la promesse est séduisante aussi bien pour les joueurs que pour les développeurs. On ne sera plus limité à la puissance d'une console mais à la puissance du serveur qui peut être en plus upgradé à tout moment donc fini les générations de console. En plus le services est accessible sur toutes les machines ayant une connexion et un écran: ordi, tablette, smartphone....
Google annonce clairement la guerre ouverte aux constructeurs de Console comme Sony, Nintendo ou Microsoft mais pas que car Twitch et Netflix sont aussi dans le collimateur de Google. Grâce à son écosystème Youtube, Stadia promet des streams et des interactions facilitées. Tout sera inclut dans Stadia. L'installation pour faire du streaming est plutôt compliqué à mettre en place car il faut souvent un ordi et une connexion solide proche de sa console. Tout ça sera facilité car ca sera virtualisé par un simple bouton. Google concurrence aussi Netflix car le temps passé sur Stadia en tant que joueur ou spectateur sera forcément du temps qu'on ne passera pas sur d'autres plate-formes.
Stadia est une jolie promesse comme Kinect ou encore la VR de Sony. Mais ce chapitre va calmer les ardeurs des plus crédules. Si Stadia fonctionne correctement, Google est sur le point de dominer le monde mais ce n'est pas aussi simple. Le concept de cloud gaming existe depuis plus de 10 ans mais n'a jamais été concrétisé pour un problème d'infrastructure. La faiblesse de ce système est avant tout la connexion. Tout le monde n'a pas la fibre optique et même quand on l'a comme nous c'est déjà difficile d'afficher une vidéo en 4k ou en hd 1080p de manière instantané . En plus dans un foyer, on n'est jamais le seul à utiliser la connexion. On la partage en famille. A moins d'être un célibataire ermite, vous pouvez vous toucher pour avoir l'intégralité de la bande passante. Enfin, Stadia n'est pas aussi portable qu'il le promet. Pour jouer à Stadia de manière mobile, il faut une connexion mobile solide. Déjà qu'on galère pour avoir une page web ou jouer à Fornite sans être déconnecté, on peut toujours continuer à se toucher pour jouer correctement. Rien n'est plus frustrant de perdre devant un boss à cause d'une déconnexion. Et puis comment Google pourra supporter la charge alors qu'aujourd'hui ils ont du mal à supporter un live streaming. La solution de limiter le service au départ en proposant très cher serait très mal perçu au vu de l'enthousiasme suscité. A voir ce que Google va prévoir, ils peuvent se permettre de perdre énormément d'argent au départ. Le prix et le lancement sont pour l'instant inconnu.
L'annonce Google n'est pas un mal . Il délimite les bases d'un service de cloud gaming idéal. Il sort bien trop tôt par rapport à la technologie existante et il est avant tout réservé à des pays ayant une infrastructure solide comme au Japon ou en Corée et encore pas sûr que ça supporte la charge. On connait mal la connexion aux états-unis pour l'affirmer dans cet article. En plus après la marche sur le climat, un service de cloud gaming n'est pas ce qu'on pourrait appeler de très écologique. C'est quand même des milliers d'ordinateur dans des data center en train de consommer de l'électricité en attente de joueurs. C'est une pollution qui ne se voit pas dans les rues mais qui n'est pas virtuel ... Et vous qu'en pensez vous de Stadia? On estime que Google dégaine très tôt pour montrer qu'elle est toujours à la pointe de l'innovation. C'est comme pour la voiture autonome ou les drones livreurs, ça fait rêver, on en parle beaucoup et ça existera dans le futur mais 2019 c'est un poil trop tôt. Espérons que Stadia démente nos prédictions et que l'utilisation ne sera pas déceptif comme google+.
Pour accéder aux commentaires, il faudra vous connecter à votre compte.
Connexion
© TVHLAND Tous droits réservés. Reproduction interdite sans permission écrite.
Toutes les marques et visuels citées sur TVHLAND
appartiennent à leur propriétaire respectif.
Réseaux sociaux